La capsulite rétractile se caractérise par une inflammation et un épaississement de la capsule articulaire qui entoure l’articulation. La rétraction capsulaire va entraîner une douleur ainsi qu’une perte progressive de la mobilité de l’épaule.
Cette pathologie évolue progressivement en deux phases: une phase chaude, inflammatoire, et une phase fibreuse ou l’épaule est dite gelée.
La douleur et la raideur sont les deux principaux symptômes.
Au début, lors de la phase chaude, la douleur est au premier plan avec des mobilités articulaires qui peuvent être conservées. Le bilan d’imagerie de 1ère intention (échographie et radiographie) est souvent normal, mais peut aussi retrouver des petites anomalies tendineuses (fissure ou calcification tendineuse). Ces lésions tendineuses, beaucoup plus fréquentes, peuvent égarer le diagnostic de capsulite.
La douleur de la capsulite est essentiellement centrée sur l’épaule. Elle peut être très vive la nuit, voire même insomniante. La phase douloureuse peut durer jusqu’à plusieurs mois.
La douleur va ensuite s’intensifier et s’accompagner par une raideur et une perte des amplitudes actives et passives de l’articulation gléno-humérale. C’est la phase durant laquelle l’épaule se gèle: le diagnostic est alors plus simple.
L’impact sur le quotidien devient lourd, l’épaule est bloquée et la réalisation de gestes simples comme mettre ses vêtements ou se coiffer devient impossible. La douleur régresse petit à petit avec l’installation de la raideur. Les symptômes peuvent durer 1 an, et une atteinte de l’épaule controlatérale n’est pas rare (une atteinte bilatérale est en effet observée dans 6 à 17% des cas).