3 options thérapeutiques existent pour la prise en charge des fibromes utérins symptomatiques:
- Le traitement médicamenteux (pilule, Exacyl, Décapeptyl),
- Le traitement chirurgical (hystérectomie, myomectomie)
- L’embolisation des artères utérines.
Devant l’échec des médicaments (qui constituent généralement la première étape thérapeutique) et/ ou le souhait de ne pas subir une chirurgie ( hystérectomie ou myomectomie), l’embolisation des fibromes utérins représente une solution intéressante.
Comme indiqué par la Haute Autorité Santé (HAS), l’embolisation des artères utérines (EAU) peut être envisagée:
- Devant des fibromes uniques ou multiples
- Quelle que soit leur taille
- Quel que soit leur type
Le choix d’opter pour l’option chirurgicale ou une embolisation doit faire suite à une information claire, loyale et appropriée des patientes, sur les avantages et les inconvénients des deux techniques. La patiente doit être au centre d’une décision médicale partagée.
Chez la femme en âge de procréer, des mesures de protection ovarienne sont mises en place, ce qui permet de proposer la technique d’embolisation chez les jeunes patientes. Ces mesures consistent à rechercher systématiquement une anastomose utéro-ovarienne et à l’occlure avant l’embolisation si celle-ci est menaçante.
Dans les volumineux utérus polyfibromateux , des techniques combinées peuvent être proposées aux patientes pour aboutir à une restauration d’une anatomie normale de la cavité utérine, meilleur facteur prédictif d’une grossesse, avec les mesures de protection ovarienne. L’embolisation première permet une réduction de taille des différents myomes, pouvant permettre d’envisager dans un second temps une résection par voie hystéroscopique des myomes sous muqueux déformant la cavité utérine.